L’animal : clé de voute d’une agriculture consciente
Visant la création et le développement d’exploitations agricoles à la fois durables, productives et résilientes, l’agroécologie se concentre sur les bienfaits des interactions entre la faune et la flore dans leur environnement. Depuis la nuit des temps, l’élevage a été complémentaire des cultures et à largement contribué à l’équilibre des systèmes agricoles. Qu’il soit force de travail, fourniture de fumier ou encore consommateur d’insectes nuisibles, l’animal a toujours occupé une place centrale dans la ferme. C’est ce que remet au goût du jour l’agroécologie en adaptant ces nombreuses vertus au monde agricole moderne pour mettre le cap vers une forme d’exploitation autonome et résiliente.
Aux Amanins, nous l’appliquons depuis près de 20 ans ans.
La place de l’animal en agroécologie : pourquoi et comment ?
Maillon capital du cycle du Vivant, l’animal est intégré à la gestion globale de l’exploitation en cela qu’il participe à faire vivre les cultures en les soignant et en les nourrissant. Producteur de fumier qui sera acheminé vers les champs mais également source de nourriture grâce à l’apport en viande, lait ou encore œufs qu’il permet, l’animal intervient à toutes les étapes du cycle du Vivant.
L’élevage va donc de pair avec tout système d’agroécologie qui se respecte. Le choix d’un troupeau à taille humaine répond à un besoin central de permettre à l’animal d’adopter un comportement le plus naturel possible lui permettant de contrer l’apparition de maladies éventuelles et de mobiliser ses défenses naturelles en augmentant son immunité.
Permettant de réduire la pollution des sols, l’utilisation des intrants mais aussi de préserver la biodiversité et de renforcer la résilience notamment grâce à son maintien au sein des cultures et des troupeaux, l’animal est indissociable d’une pratique agroécologique pérenne.
Une place de choix pour les herbivores
Devant s’adapter à son milieu, l’animal intégré dans une ferme agroécologique participe à l’augmentation de la qualité des sols, aide au travail de la ferme, lutte contre certains ravageurs, tond et participe au maintien de la biodiversité en étant acteur indirect de la pollinisation. Ressource pour une alimentation durable, il offre également l’opportunité de recycler les nutriments sur une ferme. Élément clé d’une agroécologie territoriale, l’élevage inséré dans ce système respectant le cycle du Vivant s’inscrit également dans une prise en considération du bien-être animal, loin d’une exploitation et d’une consommation de masse comme il nous est possible de l’observer auprès de l’agriculture intensive.
Pour une agriculture du Vivant, poursuivons nos efforts, ensemble, en nous inspirant des enseignements de la terre. En cela, ralentissons notre consommation mais aussi et surtout orientons nous vers une forme d’agriculture consciente et respectueuse du Vivant. Continuons à nourrir les sols pour nourrir les hommes en adoptant des modèles en adéquation avec nos exigences pour demain.
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