L’agroforesterie : un combo gagnant pour un sursaut du Vivant

L’agroforesterie permet une augmentation des rendements grâce à la création d’un micro-climat. De plus, l’agroforesterie participe également au développement d’une plus grande diversité biologique en offrant une meilleure utilisation des ressources. Le système racinaire de l’arbre est un véritable terreau pour le développement du Vivant. En effet, il favorise l’alimentation en eau et en minéraux des cultures de surface. En cela, il devient un élément central des pratiques agroécologiques. Destinés à participer au bon déroulement des cultures, les arbres n’entrent cependant en aucun cas en compétition avec les cultures qu’ils alimentent.
Plongée au cœur du cycle du Vivant.

L’arbre multi-facettes

Clé de voûte du système agroforestier, l’arbre et ses propriétés vont permettre de nourrir les cultures et donc de limiter l’utilisation d’intrants chimiques et autres pesticides nocifs à la fois pour l’environnement et notre santé. Participant activement au déploiement de la diversité des espèces et des habitats, l’arbre, comme la haie, sont l’un des maillons de la chaine offrant un havre aux insectes auxiliaires des cultures et des pollinisateurs indispensables au maintien de la vie sur terre.
Emprisonnant le carbone dans les sols, offrant de l’ombre permettant de modérer la température favorable à la création du micro climat à l’échelle des parcelles, l’arbre est aussi une ressource à part entière (bois, fruits, propriétés médicinales et aromatiques) qui s’intègre parfaitement dans le projet de la souveraineté alimentaire.

Quand la nature devient rentable

Idéale pour coupler rendement agricole et respect de la nature, l’agroforesterie se donne pour mission de faire les bonnes associations entre arbre, culture et élevage afin d’obtenir des produits et services nécessaires à l’homme.

• En optimisant les ressources du milieu choisi, cette agriculture centrée sur les propriétés de l’arbre apporte des solutions concrètes et chiffrables face au besoin de rendement évident que rencontrent les acteurs du monde agricole.
• En recyclant les éléments nutritifs liés à l’agroforesterie, on évite également de polluer les rivières et les nappes phréatiques. En produisant 50 % de biomasse de plus qu’une parcelle classique, celle travaillée en agroforesterie est donc une solution sérieuse et rentable à prendre en considération face à l’agriculture intensive.

Une agriculture dans les règles de l’arbre qui raisonne comme une promesse d’autonomie alimentaire ne se faisant aucunement au détriment de l’environnement mais surtout, de la vie sous toutes ses formes.