Se positionnant comme une nouvelle manière de penser l’agriculture, l’agroécologie participe indéniablement à la préservation de la biodiversité et plus largement du Vivant. Technique mêlant savoirs paysans et scientifiques, elle réfléchit avant tout à des méthodes destinées à enrichir les sols naturellement permettant la culture sur le long terme mais aussi et surtout d’envisager de tendre vers la souveraineté alimentaire en étant en capacité d’assurer notre propre autonomie alimentaire. Et si l’agroécologie s’imposait comme l’une des solutions incontournables à notre survie ?
Explications !
Biodiversité et écosystèmes : le duo Vivant
Grâce à des pratiques respectueuses du Vivant et des sols, l’agroécologie accroît considérablement la biodiversité notamment en évitant les monocultures qui ont besoin d’intrants en énergie, pesticides et engrais. Permettant à la fois de gérer et conserver la biodiversité agricole, l’agroécologie propose non seulement de diversifier les cultures mais également de cultiver sans mettre en danger notre environnement.
Favorisant les mécanismes de régulation naturelle en optimisant l’énergie solaire, utilisant des parcelles à dimension réduite, multipliant le nombre de corridors écologiques mais également le nombre d’essences à fleurs pour lutter contre les indésirables et enfin prévoyant des refuges pour les animaux, elle propose de marcher main dans la main avec les écosystèmes existants afin d’offrir une solution à la fois écologique et alimentaire sur le très long terme.
Des enjeux pour notre alimentation
Parce qu’elle se donne pour objectif de répondre à trois enjeux capitaux pour la préservation du Vivant, l’agroécologie entend préserver une forme d’agriculture respectueuse du Vivant en :
- Offrant une alternative destinée à répondre à l’accroissement de la population mondiale et donc en apportant une solution concrète face à l’insécurité alimentaire.
- Contribuant à atténuer le changement climatique
- Maitrisant et réduisant les impacts de l’agriculture sur la biodiversité
Mieux adaptée à des changements sociaux et environnementaux rapides et imprévisibles, cette nouvelle agriculture maintient un nombre indéniable de fonctions écologiques à l’instar de la purification de l’eau et de l’air, de la fertilité des sols ou encore du contrôle des ravageurs permettant un renouvellement de la biodiversité.
Intégrant l’idée que la biodiversité est un allié de l’agriculture et préférant l’apprivoiser et s’en servir plutôt que l’éradiquer, l’agroécologie s’inscrit dans une démarche de préservation indispensable à la préservation du Vivant sous toutes ses formes. Saine, durable et responsable, elle s’impose en maître face aux problématiques climatiques, sociales et sociétale actuelles.
Répondant concrètement à des enjeux de sécurité et souveraineté alimentaire, cette agriculture vivante entend bien essaimer pour offrir une solution pérenne.
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